Etats des lieux, Etats d'âmes

Lecteurs, si l’un d’entre vous n’a jamais connu de problèmes avec ce moment ingrat, énervant, frustrant mais obligatoire, faites-moi signe.

Et oui, car même si l’on a fait extrêmement attention à ne pas laisser de traces / tâches / rayures / trous, ou plutôt, lorsqu’on a déployé TOUS nos talents d’artiste dans le but de les masquer (soirées étudiantes oblige), on nous reprochera toujours, mais alors toujours quelque chose. Et bam, oubliée la caution.

Ou alors, si l’on est très poli, qu’on a fait des graaaaaaaands sourires au monsieur ou à la dame de l’agence immobilière, et bien on nous fait une faveur : on récupère la moitié de la caution.

Mais je m’égare. Pourquoi ce titre, tout simplement car je souhaite faire mon état des lieux. Mon bilan, des choses, des lieux, des sentiments, à mi-parcours. Car cela fait 2 mois maintenant que je suis en Argentine ; 2 mois qui m’ont semblé 2 semaines. Mais seulement quelques jours à Buenos Aires, puis quelques moments à la bodega ont suffi à me séduire. « Déjà séduite », titre du premier post de ce blog, et mes premières impressions se sont renforcées avec le temps. Les paysages, aussi beau que diversifiés, les argentins, ouverts et chaleureux, la vie argentine festive, et la cuisine, biensûr, depuis les empañadas jusqu’au dulce de leche, sans oublier l’incontournable viande des asados, délicieuses, tout me plait et continue de me surprendre.

S’ajoute à cela l’apprentissage de l’espagnol. Au-delà du simple aspect pratique (pouvoir communiquer avec les gens, ça peut servir), comprendre une langue, c’est découvrir toutes les subtilités d’une culture. Oui, enfin, pour le moment, je me contente de communiquer.

Mon travail à la bodega est terminé, et je dois dire que j’ai été incroyablement chanceuse d’atterrir ici. Vous vous souvenez de Pablo ? Siii, le beau gosse qui était venu me chercher à l’aéroport. Et bien, je lui suis infiniment reconnaissante, car il a eu la gentillesse de me faire participer à tout, que ce soit pour le travail ou les sorties. Il m’a fait suffisamment confiance pour préparer les assemblages du Gran Corte, leur vin haut de gamme de l’année passée qui n’est pas encore sur le marché, et grâce à lui, j’ai eu l’occasion de rencontrer multitudes de personnalités su monde du vin. L’œnologue de Mondavi, Michel Rolland, des directeurs de Grands Crus bordelais, autant de personnages absolument passionnant.

Au final, l’expérience fut tellement intéressante que… Je change mon programme ! Plutôt que de passer un moi à Buenos Aires, je prolonge mon séjour à la bodega, entrecoupé de quelques visites… Ainsi, me voilà partie pour le Chili où je retrouve mon père avec qui je vais voyager dix jours. Pas trop dure la vie.

Comments

[mam]

Peut-on espérer des photos de l'environnement naturel...et humain ?

Bonnes vacances ma chérie.

[wiwi]

comme dit Laurène effectivement ça se sent que tu t'y plait ! et puis maintenant que tu fais plus des heures folles à la bodega, tu vas pouvoir de nouveau explorer ce magnifique pays ! et n'oublie pas de continuer à nous faire rêver !
bises
Wiwi

[LoLo]

bah tu sais quoi!? ça se ressent rien qu'en te lisant que tu t'y plais! Bon... j'espère que tu rentreras quand même... un jour...

Profite bien de la bas même si y'a pas vraiment besoin de te le dire!