Samedi 22 mai – Retour à Calama par le chemin des écoliers

Notre séjour à San Pedro d’Atacama se termine. Six jours étaient tout juste suffisant pour parcourir une partie de cette immense désert, aux facettes si variées.

Dernière étape avant de reprendre la route : les geysers de Tatio. Encore une fois, merci papa, ce n’était effectivement pas nécessaire de se lever à 4h du matin, soi-disant meilleure heure pour observer les geysers - et se retrouver au milieu de tous les touristes. Ce sera 11h du matin pour nous. Résultat : très beaux geysers et… seuls au monde pour en profiter !

Nous avions déjà eu la chance de découvrir ces merveilles de la nature à Geysir, en
Islande. Mais l’apparition de ces sources d’eaux chaudes, au creux du volcan, reste magique. La nature vit : elle grogne, elle souffle et sent mauvais – gaz de souffre oblige. Comme si un dragon avait élu domicile en dessous, et crachait ses souffles brûlants pour rappeler sa présence.

Les couleurs apportées par les différents minéraux sont sublimes : bleu, turquoise, ocre, rouge… et contribue à la beauté des lieux.

Petit bain-de-main pour les réchauffer du froid et nous voilà repartit.

Sur la route du retour, nous avons la chance de croiser par le plus grand des hasards, un oiseau assez rare dans la région. Grand, il ressemble un peu à une autruche et sa manière de courir en sautillant d’une patte sur l’autre est extrêmement amusant.

Dernier arrêt : Caspana. Encore un village-oasis, mais plus impressionnant encore que les précédents. Après plusieurs heures de route où les étendues de sable ne semblent plus finir, ce petit village apparaît au détour d’une faille et semble totalement vivre en autarcie. Cette communauté indienne semble en effet s’auto suffire avec ses plantations, vergers et troupeaux de bêtes, à des kilomètres de tout autre trace de civilisation. Ravissant.

Dernière nuit dans le nord du Chili avant de reprendre l’avion le lendemain pour Santiago.